dimanche 12 janvier 2020

La Nounou qui Dépote

Alors non, cet article ne va pas parler de Super Nanny donc si vous étiez venu ici pour ça, ben d'une vous avez pas dû lire les étiquettes indiquées sous le lien envoyé sur mes réseaux sociaux ou alors, deuxième hypothèse, vous venez de découvrir ce blog et avez cliqué sur un lien découvert au hasard de vos pérégrinations sur des applications de chat ou autre système du même genre.

Mais assez digressé, entrons dans le vif du sujet, nous allons parler de "Mary Poppins", un film Disney datant de 1964 et réalisé par Robert Stevenson également à l'origine de "L'Apprentie Sorcière" ou encore d'"Un Amour de Coccinelle".

Nous sommes à Londre en 1910 et l'on suit le quotidien de Jeanne et Michaël, les enfants de George Banks un homme à la vie millimétriquement réglée et très sévère dans son éducation.
Après une énième fugue des enfants, leur nounou démissionne et leur père rédige une annonce pour le journal afin d'en embaucher une autre.
Au même moment, les jeunes protagonistes de ce film en écrivent une également et la présente au maître de maison.

Malheureusement, les qualités recherchées par les uns et les autres sont en complète opposition et M Banks déchire le texte de ses enfants avant de faire publier le sien.
Le lendemain une longue file de nurses ressemblant plus à des adjudants d'armée qu'a des bonnes pour enfants se tient devant l'entrée de la maison.
Mais c'est alors que la mystérieuse Mary Poppins descend du ciel et parvient à se faire embaucher.

Et c'est ainsi que la famille Banks va se retrouver prise dans une folle histoire ou chacun apprendre à connaître l'autre et à le comprendre.

Même si ce film est très vieux, il reste assez actuel dans son propos et il a par ailleurs eu droit à une suite il y a deux ans (mais ne l'ayant pas vue, je ne sais pas ce qu'elle vaut).
On peut y voir de nombreux niveaux de lecture, par exemple la défense de ses opinions avec Madame Banks qui est suffragette ce que ne supporte pas son mari.
Le passage à l'âge adulte des enfants qui tout au long du film sont confrontés à la réalité du "monde des grands".
Bref, vous l'aurez compris ce film a plusieurs facettes.

Alors bien sûr, certaines séquences où les acteurs en chair et en os évoluent dans un décors de dessin animé peuvent faire vieilles, mais elle restent très jolies à suivre et sont accompagnées d'une bande-son tout aussi charmante, dont notamment la fameuse chanson supercalifragilisticexpialidocious (alors oui, j'ai triché, je n'ai jamais su écrire ce mot)

Je pense avoir fait le tour du film et sur ce, je vous laisse, je retourne dans ma Cave, je crois que je peux entrer dans mes dessins.

dimanche 22 décembre 2019

La Tour, La Rose et le Pistolero

En 1982, Stephen King publie le premier livre de la série de "La Tour Sombre" inspirée par un poème de Robert Browning "Le Chevalier Roland s'en vint à la Tour noire".
Mêlant horreur, western, science-fiction et fantasy, elle retrace le périple de Roland de Gilead, un pistolero à la poursuite d'un homme en noir dont il juré de se venger.

Son voyage le conduira à rencontrer Susannah, Jake et Eddie avec lesquels il formera un groupe où les capacités de chacun seront mise à l'épreuve durant leur recherche de la Tour Sombre, le pilier lient et équilibrant l'ensemble des mondes alternatifs.

Tout au long de l’œuvre, Stephen King insère des références à d'autre de ses livres mais l'ensemble se laisse lire sans avoir forcément avoir besoin de connaître ces dites œuvres.
Le mélange subtil de genres habituellement très opposés rend l'expérience de lecture très riche et permet l'intégration de scènes où l'on assiste par exemple à un duel d'énigme contre une intelligence artificielle ou encore un sorcier qui met le bazar dans le New-York des années 70.

De nombreux thèmes reviennent comme celui de la Tour dont une itération existe en chaque monde, la rose trouvée par Jake dans New-York et qu'il faut protéger à tout prix ou encore la clef à la forme si unique et dont la serrure semble échapper au groupe.

La série peut autant se voir comme une quête chevaleresque que comme épopée de science-fiction et c'est cette particularité qui rend la Tour Sombre unique en son genre.
Et même si l'antagoniste principal est profondément maléfique, la série n'est en rien manichéenne car les protagonistes ont tous en eux une part d'ombre très importante et celle-ci les pousse par moment à faire des choix moralement questionnables.

Je crains de devoir écourter ici mon article car résumer huit livres sans trop en dire est particulièrement compliqué.
Sur ce, je vous laisse et je retourne dans ma Cave une rose y pousse.

dimanche 8 décembre 2019

Stratégie du Milieu

Même si vous n'avez pas lu les livres ou vu les films, je pense que vous n'êtes pas sans connaître le "Le Seigneur des Anneaux" et si tel n'est pas le cas, je vous invite à vous renseigner sur cette œuvre d'Heroic Fantasy majeure car pour en parler, j'aurais besoin de rédiger un article entier dessus.
Et comme ce n'est pas l'objectif de celui-ci, je vous laisse le soin de creuser le sujet de votre côté.

En l'occurrence, ce dont je vais parler aujourd'hui est de l'adaptation de la saga en jeu vidéo, plus précisément en STR (Stratégie en Temps Réel) dans un titre nommé "Bataille pour la Terre du Milieu II" (et non je n'ai pas joué au premier).
Et pour ce faire, je vais résumer ce qu'est un STR.
Il s'agit d'une catégorie de jeux dans lesquels ont commande des unités en temps réel (merci Capitaine Évidence) afin de remplir des objectifs précis ou d'éliminer le camp adverse.
Ils se déclinent sous différentes formes allant de la gestion d'unités spéciales déployées en terrain ennemi, à des batailles spatiales dantesques (j'adore ce mot) opposant empires galactiques à la conquête de l'univers.

Dans le cas présent, nous nous trouvons face à un système classique de bataille entre 2 (ou plus) camps.
Plus précisément, le joueur sélectionne une faction parmi les six disponibles (sept s'il est en possession de l'extension intitulée "L'Avènement du Roi-Sorcier" qui rajoute la faction d'Angmar) à savoir les Homme de l'Ouest, les Elfes et les Nains du côté du Bien et L'isengard, le Mordor et les Gobelins du côté du Mal.

D'entrée de jeu, il a le contrôle d'une forteresse de son camp ainsi que d'un constructeur et quelques points de ressources nécessaire à la construction de différents bâtiment permettant la production de davantage de ressources, la construction de structures défensives (comme des tours ou des murs) et l'entraînement d'unités de combat dans le but de procéder au ravalement de façade de la partie adverse.
Pas d'inquiétude si dans votre emportement vous avez claqué tout le budget de départ dans le ministère de la défense, votre forteresse produit une quantité stable de ressources, mais celle-ci sert plus à dépanner le joueur en galère plutôt que de permettre la mise en place d'une économie viable étant donné le rendement faible de la structure.
Chaque camp a des unités spécifiques et des spécialités que je ne vais pas détailler ici afin de vous laisser des choses à découvrir.

Bien entendu, il serait trop simple de pouvoir voir votre/vos adversaires et ses troupes sur la carte, aussi cette dernière est-elle recouverte d'un voile occultant tout ce qui se trouve hors du champs de vision de vos unités.
Pour vaincre l'ennemi, il faudra d'abord le trouver et s'il vous trouve en premier, j'espère que vos défenses sont solides.

Parmi les particularités qu'ajoute cet opus, on trouve la possibilité de trouver Gollum sur la carte et de le tuer pour obtenir l'Anneau Unique.
Mais cette tâche ne sera pas aisée car il possède un pouvoir le rendant invisible sauf aux yeux de certains unités.
Une fois que ce crapaud a lâché son Précieux Trésor, vos soldats doivent le ramener à votre château (ou l'un de vos châteaux, car il est possible de construire plusieurs forteresses, mais c'est un détail) et dès que le livreur UPS est arrivé à bon port, vous obtenez la possibilité d'invoquer un héros surpuissant.
Sauron si vous avez choisi une faction du Mal ou Galadriel sir vous avez choisi le Bien.
Mais c'est à double tranchant car une fois l'Anneau entre vos mains (ou celles de votre adversaire) la forteresse le renfermant devient visible aux yeux de votre ennemi malgré le brouillard de guerre.

Deuxième ajout, la capacité de créer ses propres héros (des unités uniques, celles déjà présentes en jeu reprennent des personnages existants dans l'oeuvre de Tolkien, elles ont une échelle de progression sur 10 niveaux et chacun d'eux débloque des pouvoirs et renforce le héros).
Après avoir sélectionné le type de héros que vous voulez créer, ce qui le rendra accessible à telle ou telle faction et donnera l'accès à des pouvoirs relatifs à son archétype.
Vous avez un certain nombre de points à attribuer à celui-ci dans différentes statistiques, un peu comme lors de la création d'un personnage de jeu de rôle.
Vous pouvez également définir son nom, modifier son apparence et choisir ses pouvoirs en suivant certains limitations.
Il n'est pas compliqué de créer des héros surpuissants en quelques minutes, mais les limitations gardent le tout relativement équilibré.

Je pense en avoir assez dit sur ce jeu et sur ce, je vous laisse, je retourne dans ma Cave j'ai une carte à étudier.

dimanche 24 novembre 2019

Ninja Potter

Est-ce que vous vous êtes déjà demandé ce qu'il se serait passé si Harry Potter avait été un Otaku ?
Moi non plus, mais Magickirua répond à cette question et ça donne Hachi Powaa à l'École des Otakus.

Pour simplifier à l'extrême, on prend Harry Potter et au lieu d'en faire un sorcier, on en fait un fan de pop-culture nippone.
Voilà pour le schéma de montage du Gunpla MP3.

Pour détailler davantage, on prend la saga Harry Potter et on l'adapte pour remplacer les cours de potion par l'enseignement des animés, les cours de Flitwick par des leçons sur les mangas et on modifie le Quidditch pour le rendre plus épique à regarder, tout en le laissant aussi déséquilibré que miss Rowling l'a voulu.
Et entre deux références à Hunter X Hunter ou tout autre manga/animé/jeux-vidéo/groupe d'idol (rayer la/les mention(s) inutile(s) ), on progresse à travers le parcours de notre cher sorcier balafré tout en suivant un chemin différent.

Car oui, cette saga remanie à sa sauce certains événements et ajoute sa touche personnelle à cette pâte de mochi qu'est la parodie.
Et le résultat a touché juste chez moi, j'ai plaisir à écouter et réécouter cette saga (avec modération bien sûr, comme le saké)
De plus, avec la constante augmentation de la taille de ma bibliothèque de mangas et de ma vidéothèque d'animés (si vous vous attendiez à autre chose derrière « taille de ma » vous avez un problème) je comprends de nouvelles références à chaque écoute.

Je ne voudrais pas trop en dévoiler, même si je trouve que j'en ai déjà dit beaucoup, mais sachez seulement qu'il existe une autre fiction sonore des mêmes créateurs se plaçant durant une coupe du monde de leur version parodique du Quidditch et les deux séries sont téléchargeables sur leur blog.

Sur ce je vous laisse, je retourne dans ma Cave, j'ai une analyse des six premiers épisodes de RahXephon à terminer pour demain.

dimanche 10 novembre 2019

Vision d'un Autre Monde

Hitomi est une lycéenne ordinaire à ceci près qu'elle possède un don de voyance.
Cela ne l'empêche pas de mener une vie normale et de vivre ses premiers émois amoureux.
Mais son paisible quotidien bascule lorsqu'elle se retrouve transportée sur le monde Gaïa où elle rencontrera Van Fanel, jeune souverain du royaume de Fanelia.
Ensemble, ils seront pris dans une guerre opposant le pays de Van à l'empire de Zaïbach.
Dans ce conflit, leur atout sera l'Escaflowne, une armure mécanique géante issue de la technologie d'un peuple disparu que seul Van peut piloter.

Tel est le point de départ de Vision d'Escaflowne, un animé de 26 épisodes datant de 1996 et produit par le studio Sunrise principalement connu pour les séries Gundam (dont je parlerai probablement à l'avenir).

Principalement destiné à une audience féminine (ce qui est assez rare dans le cas des séries de Mechas (pour rappel, les séries comportant des robots géants pilotés)) cette série a connu un énorme succès à sa sortie hors-Japon.

Reprenant des thèmes variés comme la nature violente de l'être humain ou la chevalerie, il dispose en outre d'un scénario profond et d'un traitement des personnages poussé.
Au fur et à mesure de l'avancée de l'intrigue, on plongera plus profondément dans le passé des protagonistes ainsi que celui des antagonistes.
Ce qu'on y trouvera n'est pas toujours ce à quoi l'on s'attend et une empathie envers les intéressés se crée.
Le tout servi par une bande-son composée par Yoko Kanno ("Porco Rosso", "Cowboy Bebop", "Cardcaptor Sakura", "Terror in Resonance") accompagnée par l'orchestre philharmonique de Varsovie (oui, ça fait clinquant, mais la qualité y est).

D'un point de vue visuel, on a un contraste entre l'ambiance médiévale de l'univers et la technologie des Guymelefs (les armures pilotées) ou même celle de l'empire de Zaïbach qui semblent comme issues d'un savoir-faire originaire d'un autre monde.
Une séquence marquante est l'activation de l'Escaflowne où l'on voit une partie du mécanisme actionnant les membres de l'assemblage et j'ai été bluffé devant l'imagination des créateurs qui ont représentés à base de pignons, de bras et de rouages ce que l'on ne voit pas dans d'autres œuvres du genre.

Je ne pense pas être en mesure de dire quoi que ce soit de plus et sur ce, je retourne dans ma Cave, j'ai un dragon à tuer.

dimanche 27 octobre 2019

Fantasia à Travers Ciel

Laissez-moi vous guider vers un monde fantastique où les terres habitables sont entourées par une mer de nuages s'étendant à perte de vue.
Un monde où les humains doivent se défendre tant bien que mal contre des créatures appelées Némésis tombant du ciel et dont le simple contact vous foudroie et vous tue instantanément.
Dans ce monde, les rares exceptions ayant survécu à une telle rencontre, deviennent capable de manipuler le Fantasia, une énergie dont se servent également les Némésis pour répandre le chaos.
Ils sont alors en mesure d'affronter ces derniers sur un pied d'égalité sans craindre de griller à leur contact.
Ces gens sont appelés des sorciers et ils développent systématiquement une infection, visible ou non, suite à leur exposition à ces créatures malfaisantes.
Terrifiés par ces parias, les humains ont organisé une Inquisition ayant pour but de chasser les Némésis et de neutraliser les sorciers jugés comme une menace.
Ces dans ce contexte que Seth, un jeune sorcier à cornes de chèvre, va se lancer à la poursuite du Radiant, légendaire sources des Némésis, afin de le détruire.

Houlà ! Il était long ce résumé ! Enfin, plus qu'un résumé, il s'agit du contexte général dans lequel se place "Radiant", le manga de Tony Valente publié chez Ankama.
Un manga français donc (Cocorico, si ça peut vous faire plaisir). Mais au-delà de l'aspect patriote de cette déclaration, il s'agit d'une œuvre étrangère qui fait un carton au Japon, la terre natale de ce genre de lecture, un carton tel qu'il a été adapté en animé dont, à l'heure où j'écris ces lignes, la seconde saison est en cours, ce qui n'est quand même pas rien.
Mais je m'égare, reprenons le chemin habituel de mes articles

Pour commencer, les dessins sont très sympas, les personnages sont très expressifs et on s'attache assez vite à eux et à leur personnalité (ou dans certains cas, leurs personnalités, mais assez de digression).
Leur écriture est tellement bien faite de mon point de vue que lorsque je regardais certains épisodes de l'adaptation animé, je disais à mes amis "Aaah ! Et là on va introduire un de mes personnages préférés !" Sauf que je disais ça pour à peu près tous les personnages récurrents.
Jamais je n'ai apprécié autant de personnages dans une même œuvre.

Pour ce qui est du scénario, il peut très aisément nous toucher car il prend certains thèmes d'actualités et les insère habilement dans sa trame sans que cela ne semble forcé.
Malgré un caractère parfois enfantin dans le trait général du dessin, l'ambiance rendue par le scénario est parfois très sombre et l'ennemi n'est pas toujours celui que l'on croit.
J'en viens même à comprendre les raisons d'agir des antagonistes et les voir non comme des ennemis, mais comme des humains qui agissent selon leurs idéaux qui sont tout aussi justes et légitimes que ceux du protagonistes.

Je pense que j'en ai assez dit et sur ce, je vous laisse, je dois retourner dans ma Cave étudier les Némésis.

dimanche 13 octobre 2019

Noyer le Poisson

William Bloom ne s'entend pas très bien avec son père Edward.
En cause, la manie que ce dernier a de répondre avec un conte fantaisiste à toute question que son fils lui pose sur sa vie.
Sa préférée étant la fois où, le jour de la naissance de William, il a attrapé un énorme poisson en utilisant sa propre alliance comme appât.
Même lorsqu'il se retrouve mourant et que son fils vient le voir en compagnie de sa femme, il continue de raconter ses fables.
Au milieu de tous ces récits fantasques, William cherchera à démêler le vrai du faux et à faire la vérité sur le passé insaisissable de son père.

Voici donc le décors de « Big Fish » un film réalisé par Tim Burton (Beetlejuice ; Batman ; Batman : Le Défi ; Dark Shadows ; ...) et écrit par John August (Titan A.E. ; Les Noces Funèbres ; The Nines ; …) qui a adapté le roman de Daniel Wallace intitulé « Big Fish : A Novel of Mythic Proportions » et dont la musique a été composée par Danny Elfman (qui collabore régulièrement avec Tim Burton)

J'aime beaucoup ce film car au cours de son intrigue, se dévoile une fable sur la transmission qui montre qu'il suffit d'un peux de fantaisie à une vie au premier abord terne pour qu'elle devienne une histoire chamarrée aux multiples rebondissements.
Tout au long du film, on suit William qui enquête sur le passé de son père et on voit en opposition les contes que celui-ci lui racontait sur tel ou tel épisode de sa vie.
Le contraste entre les deux est absolument fabuleux (Non au sens où il s'agit de quelque chose d'exceptionnel et de grandiose, mais bien au sens premier qui fait que ce film tient de la fable, au risque de me répéter)

À chacun des détours, ou plutôt à chacune des pages que tourne le fils dans le livre du père, on apprend davantage sur sa réalité et l'on comprend pourquoi il a décidé de tourner la vérité à sa façon pour la présenter comme un roman épique (l’œuvre originale emprunte d'ailleurs des éléments à l'Odyssée de Homère).

Bref, ce film m'a beaucoup marqué à l'époque et je le considère comme l'un des plus beaux films qu'il m'ait été donné de voir.

Sur ce, je vous laisse et je retourne dans ma Cave, je dois aller préparer ma canne à pêche.